Joies du camping cariste !

Jeepy etant sortie de la clinique pour Jeep et Fox 2.0 de son entrepôt de stockage, alors après avoir attelé les 2 véhicules nous prenons enfin la route, direction Athens, TX où nous séjournons quelques jours.

Lake Athens (vue du parebrise de Fox 2.0 )

 

Après chaque stockage un peu long, nous ne nous éloignons (=on essaye) que de 2 heures de notre point de départ, restons 3 ou 4 jours afin de remettre en service le Fox 2.0 et nous assurer que tout fonctionne normalement.


Bilan 2019

Plus d’électricité au niveau des prises du coin cuisine, impossible de brancher les chauffages d’appoint (il fait 10°c dehors) et encore moins faire du café (là je vois rouge !). Jean a eu beau armer et désarmer les disjoncteurs, tester tous les circuits…, les prises de la chambre, du frigo fonctionnent, mais après plus rien. Il ne lui reste plus qu’à démonter les prises une par une … la coupable est vitre trouvée: une GFCI (Ground Fault Circuit Interrupter), cad. une prise de protection pour les lieux humides, qui surveille les courants de fuite à la terre et qui fait aussi office de disjoncteur pour toute la ligne électrique protégée.

Donc virée chez le quincailler et nous avons enfin du courant partout, cette prise contrôlant le circuit complet de la cuisine !

 

 

Aux USA, les prises avec petit disjoncteur intégré ont une durée de vie de 5 à 10 ans maximum, obsolescence programmée pour raison de sécurité !

Le pire est que 2 ans plus tôt, Jean avait déjà dû résoudre le même problème chez Alex à Washington.

Une fuite d’eau, beaucoup plus ennuyeux, mais qui n’est pas très surprenant après une immobilisation de 6 mois. Dès que nous raccordons le bus à la prise d’eau du camp, de l’eau s’écoule des soutes, au niveau de la slide (partie du bus que l’on peut ouvrir à l’arrêt pour agrandir l’espace de vie) de la cuisine.

Branchements typiques dans un camping aux USA

Donc pas d’eau jusqu’à ce que l’on trouve la fuite, le long travail de détective ne fait que commencer, les tuyaux d’eau passant derrière tiroirs et autres meubles !
Après une journée à retirer tiroirs et autres, explorer avec une mini camera, la fuite est enfin repérée…

Jean troque sa casquette d’électricien pour celle de plombier !

Courtesy Dreamstime.com

 

Dallas

Nous n’avions pas prévu de nous éterniser à Dallas, mais la mécanique de Jeepy ayant des humeurs que j’ai du mal à appréhender, nous y sommes encore à ce jour !

Ce séjour forcé nous a permis de découvrir le George W. Bush Presidental Center, complexe abritant la bibliothèque présidentielle de l’ancien président des États-Unis George W. Bush, un musée, l’institut politique George W. Bush (George W. Bush Policy Institute) et les bureaux de la fondation George W. Bush.

George Bush père et fils

Ce centre occupe une superficie de 19 200 m² sur le campus de la SMU (Southern Methodist University) à University Park a Dallas, Texas.

Le campus:

La construction a démarré fin 2010 et a coûté entre 200 et 500 millions de dollars.



La « Presidential Library » comprend la bibliothèque d’archives avec ses milliers de documents et de photos des 8 ans de la présidence et le musée où sont exposées notamment le mégaphone utilisé à New York par le président juste après les attentats du 11 septembre, un revolver de Saddam Hussein offert par des soldats américains, des lettres de militaires ou encore divers cadeaux présidentiels.

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L’élément principal, fréquent dans les bibliothèques présidentielles, est une réplique exacte du bureau ovale tel qu’il était sous la présidence Bush.

Une partie de l’aile Ouest a été reconstituée, ouverte sur un jardin inspiré de la roseraie de la Maison-Blanche mais avec des espèces végétales adaptées au climat texan, le « Texas Rose Garden».

A la mémoire du 11 septembre : 22 pieds de haut, 1,85 tonnes de faisceaux d’acier double pulvérisés, tordus, du World Trade Center à New York, entourés par les noms des près de 3 000 personnes tuées lors des attentats terroristes du 11 septembre.

Malgré l’hospitalité de Florence, la sœur de Jean, et de ses 2 chats, hospitalité des plus agréables certes, l’appel de la route se fait sentir.


 

2018 se termine comme 2019 commence, sous le signe de la famille et des voyages !

 

 

Famille, une réunion des 4 générations en juin en France


 

un séjour parisien avec Frederick,

Frederick et Catherine

un réveillon de Noël avec nos très chers anciens à Chateau

Réveillon de Noël avec les parents de Catherine

et un diner de Noël à  Washington avec nos américains, nous ont comblés.

Les Americains

 

Que 2019 nous donne encore de nombreuses occasions de nous retrouver !

 

Avant de rejoindre notre « Home sur roues », une escapade à Washington sous un soleil radieux, pour découvrir le Musée Smithsonian de l’aviation et de l’espace.

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Smithsonian Institution est une institution de recherche scientifique, créée sous l’égide de l’administration américaine en 1846 mais née de la volonté du scientifique britannique James Smithson.
Dans son testament ouvert en 1826,  Smithson établit que si son neveu, Henry Hungerford, venait à décéder sans  descendant (ce qui fut le cas) sa fortune serait alors attribuée « aux États-Unis d’Amérique pour fonder, à Washington, sous le nom de The Smithsonian Institution, une institution pour l’accroissement et la diffusion du Savoir pour tous les hommes».

À la mort de Hungerford en 1835, le président Andrew Jackson informe le Congrès de cette donation qui s’élève à 500 000 dollars, une somme colossale à l’époque.Les motivations de cette donation sont à ce jour inconnues : Smithson ne s’est en effet jamais rendu aux États-Unis et ne semble pas avoir entretenu de correspondance avec des scientifiques américains. Le Smithsonian Institut est associé aujourd’hui à un vaste complexe de dix-neuf musées et neuf centres de recherche principalement situés sur le Mall à Washington.

 

 

Passage obligé pour tout nouveau ou ancien visiteur de la capitale américaine, le Capitole,


la Maison Blanche


 

et bien sur le « Mall ».

 

A vous tous, qui nous suivez dans nos pérégrinations,


Histoire d’eau

La Hill Country du Texas pourrait tout aussi bien s’appeler la région des lacs et des rivières !
Depuis notre départ de Fort Davis, nous séjournons au bord de l’eau, que ce soit dans des parcs privés :

Sur la rivière Guadalupe à Kerrville

Au bord du lac Medina

Nos voisins dans le camp !

Ou dans des parcs du Corps des ingénieurs de l’Armée ( anciens camps ouvriers de la construction des barrages)

Crane Mills sur le lac Canyon


 

 

Ou dans les nombreux parcs de l’Etat du Texas

Rivière Blanco SP

Le long de la Frio à Garner SP

 

A Inks Lake SP

Seule exception, pour visiter Austin, les parcs du lac Travis ou du lac Lady Bird étant complets….

Certes vous saviez tous, que nous aimions l’eau, mais quel plaisir de pouvoir se rafraichir dans ces lacs et rivières, après des journées à plus de 30 avec une humidité à 70%.

Guadalupe River



Depuis Miami, nous avions oublié les affres de la chaleur des climats subtropicaux, même en ce début mai !


Même si le pêcheur reste sur sa faim malgré ses nombreuses tentatives, la beauté et la diversité des lieux m’enchante, et les couchers de soleil encore plus, ils méritent un blog à part entière !

 

 

 

 

Western Art Museum

Aiding_a_Comrade by Frederic_Remington_

L’Art Western a deux grands maîtres à qui sont comparés tous les artistes postérieurs : Frederic Remington et Charles M. Russell. Les peintures, sculptures et illustrations dans un style impressionniste ultraréaliste de ces artistes sont à la base de 135 ans d’art western américain.

When_the_Land_Belonged_to_God_by_C.M._Russell

Le « Western Art » proclame au monde la fierté de l’esprit pionnier américain, une compréhension et une tristesse pour les torts commis envers les Amérindiens, un profond respect pour la faune et la flore de la région. C’est aussi l’expression confiante qu’aucun paysage sur Terre ne peut surpasser en beauté ceux de l’Ouest.


Le musée de Kerrville a d’abord été connu sous le nom de Musée des artistes cowboys d’Amérique.


Les Amérindiens, la grande odyssée des colons, les cowboys, l’histoire de ranchs célèbres sont présentés à travers diverses expositions thématiques.


Le bâtiment abritant le musée est une œuvre d’art à part entière, avec sa conception architecturale unique du célèbre architecte texan O’Neil Ford. Avec ses poutres massives, ses murs de soutènement robustes en pierres calcaires empilées, ses planchers en bois de mesquite, le bâtiment ressemble à une hacienda fortifiée.

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Bluebonnets

Pour être totalement honnête, le but de ma visite dans les environs de Kerrville, Fredericksburg n’était ni l’histoire, ni l’héritage allemand, ni les musées, ni les vignobles et encore moins les chapeaux !

 

J’étais en quête de Bluebonnets !

Le folklore amérindien est ancré profondément dans l’histoire du Texas. La légende comanche décrit une période trouble pendant laquelle les éléments n’avaient pas été vraiment clément envers les populations, inondations catastrophiques suivies par une sécheresse dévastatrice avec des tempêtes de poussière, des hivers fort rudes. La nourriture était rare, les maladies décimaient les tribus. Il était clair que le Grand Esprit était en colère contre eux.

Malgré les cérémonies des medecine men, les offrandes des guerriers rien ne l’apaisait.
Une nuit, alors que tous étaient réunis en conseil autour du feu, le Grand Esprit parla et leur expliqua que leur situation était due à l’égoïsme. La seule façon de faire amende honorable était de brûler la possession la plus prisée de la tribu, puis de disperser les cendres aux quatre vents.

A l’insu du conseil, une petite fille était assise dans l’obscurité, écoutant. Elle agrippa sa poupée en maïs, vêtue d’une robe en peau de daim avec des tresses de crin de cheval et des plumes bleues. Des larmes coulaient sur ses joues alors qu’elle savait ce qu’il fallait faire.

Quand tout le monde fut endormi, l’enfant s’est faufilé hors de son tipi, a recueilli des charbons ardents du feu et a grimpé une colline. Elle utilisa des feuilles et des brindilles pour faire du feu et y jeta son bien le plus précieux, sa poupée. Une fois le feu éteint et refroidi, elle ramassa les cendres. La petite fille se tourna vers le nord, le sud, l’est, puis l’ouest, laissant dans chaque direction tomber de ses mains des cendres.

Le lendemain matin, quand la tribu se réveilla, le paysage autrefois stérile était couvert de vert et surtout de bleu.

Texas backroads

Et ainsi a commencé le rite annuel du printemps que les texans appellent « Texas Bluebonnets ».

Bluebonnet est le nom donné à des fleurs bleues de la famille des Lupins, la forme des pétales sur la fleur ressemblant au bonnet porté par les femmes pionnières pour les protéger du soleil.

Le 7 mars 1901, la variété de lupins Bluebonnet a été choisie comme fleur emblème de l’état du Texas.

Lady Bird Johnson a encouragé la plantation de ces fleurs le long des routes et autoroutes du Texas après avoir quitté la Maison Blanche.


La floraison des Bluebonnets est maintenant un véritable spectacle au printemps au Texas.
Nous sommes arrivés en fin de floraison, c’était magnifique, mais grâce à mes amis des « BackRoads of Texas » (Chemins de traverse du Texas), je vous invite à profiter du spectacle !

 

Hommage

 

Fredericksburg est aussi le berceau de l’amiral Chester Nimitz, ancien Commandant-en-chef de la Flotte du Pacifique et Commandant-en-chef interarmées des Zones de l’Océan  Pacifique pendant la 2eme guerre mondiale.

 

Amiral Nimitz

Le 2 septembre 1945, en baie de Tokyo, c’est à bord de l’USS Missouri, navire amiral de la IIIe Flotte qu’a été signé l’acte de capitulation du Japon, qui a été paraphé par l’amiral de la Flotte Nimitz, au nom des États-Unis, après que le général de l’Armée Douglas MacArthur, l’a eu signé au nom des Nations-Unies.

 

Nimitz Museum,

Les passionnés d’histoire liront avec intérêt (en cliquant sur le mot Biographie ci-dessous), le parcours hors norme de cet enfant de Fredericksburg

(Biographie)

Les murs de calcaire du XIXe siècle qui entourent le jardin du Musée Nimitz arborent des plaques mettant en valeur les contributions héroïques à l’effort de guerre dans le Pacifique. La promenade d’honneur des anciens combattants serpente à travers la cour pavée de briques.

 


La Place des Présidents est un hommage aux dix présidents américains qui ont servi dans les forces armées pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

 

Les monuments en pierre portent des plaques de bronze décrivant le service militaire de chaque président pendant la Seconde Guerre mondiale, de Franklin Roosevelt à George H.W. Bush.

« ..le courage d’un homme qui fait ce qu’il doit – malgré les conséquences personnelles, malgré les obstacles, les dangers et les pressions, est la base de toute morale humaine. »

John F. Kennedy,
35e président des États-Unis, 1961-1963
Service dans le Pacifique, 1943

 

 

 

Fredericksburg


C’est l’arrêt touristique par excellence du Texas Hill Country, subtile assemblage de Bavière et d’hospitalité texane.

 

Le résultat est un mélange attrayant d’architecture, de shopping, d’artisanat, de caves à vin, de sites historiques, de musées et de musique texane.

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Fredericksburg a été fondée en 1846 et nommée après le prince Frédéric de Prusse.
Les résidents allemands de longue date ont souvent appelé Fredericksburg, Fritztown, un surnom qui est encore utilisé de nos jours dans certaines entreprises.

 

 

La ville est connue pour être le berceau du « Texas allemand », un dialecte parlé par les premières générations de colons allemands qui refusaient d’apprendre l’anglais.
Que vous ayez envie de plats traditionnels texans ou de Biergarten décontracté, vous trouverez votre bonheur dans un des 70 restaurants de la ville.



N’oubliez pas de vous arrêter dans les boulangeries allemandes pour leurs bonbons et leurs pains, à la charcuterie ou chez un des nombreux vignerons pour une dégustation d’excellents vins texans !


Après un déjeuner allemand, arrêt Stetson pour nous, il faut bien s’imprégner des traditions locales !


Chris Litherland
Fredricksburg

Jardin

 



Surplombant Kerrville, installé au sommet d’une colline de 588m, un jardin de 10 hectares accueille de nombreuses sculptures monumentales d’art chrétien.

« The Empty Cross», la sculpture en croix de sept étages en acier est sans doute une des plus symboliques.

Ce jardin non confessionnel, ouvert gratuitement à tous offre une superbe vue sur la Hill Country.

Je vous laisse vous y promener…

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Vents !

Il est temps de quitter ces déserts d’altitude, le vert nous manque !

 

De Fort Davis, nous devons rejoindre Kerrville, notre première étape dans le Hill Country du Texas (le Texas des collines).

En rose, le Texas Hill Country

Comme d’habitude, nous prévoyons d’effectuer la distance de presque 700 kms en deux jours, avec une étape autour d’Ozona à mi-chemin.

Mais Senior Météo, comme le chantait Carlos dans mon enfance, avait d’autres plans.
Un fort vent était annoncé, nous savions qu’avec la hauteur du Rev cela risquait de rendre ce déplacement délicat, mais pas à ce point !

Si sur l’équivalent de la nationale qui relie Fort Davis à l’autoroute 10, ce ne fut pas tant le vent qui nous gênât, mais le manque de visibilité du aux tempêtes de sable/terre…

Des murs de sable

Arrivés sur la 10, les rafales de vent, rajoutées aux camions roulant à vive allure, le calvaire du chauffeur commença ! Même avec les deux mains bien agrippées au volant, difficile de ne pas faire de dangereux écarts.

Notre refuge

Au bout d’une heure, trouvant une aire de repos, comme nombre de camping caristes, nous nous sommes arrêtés, avons pris un bon livre et … attendu le lendemain.

Impression toute l’après-midi ainsi qu’une partie de la nuit, d’être revenue au bon vieux temps des croisières Paquet, tant les rafales faisait tanguer notre motor-home.

Adieu le Texas du pétrole !

Le Texas du pétrole

Vive le Texas des ranchs !

Le Texas des Ranchers

Arrivée sans encombre le lendemain à Kerrville, dans un camp idyllique sur un bras de la Guadalupe River.

Notre vue !